Si près, si loin (par Raphaël - 20/04/09)
Pour lutter contre la touffeur locale, afin de mieux apprécier la vie culturelle à Douala ( ?!?), il est important, que dis-je, obligatoire de migrer régulièrement vers d'autres cieux. C'est d'ailleurs ce que font sans hésiter des centaines de compatriotes à chaque vacance, afin de regagner leurs familles, tels des exilés en manque de racines ! Je m'imagine qu'Air France et autres compagnies aériennes sont ravies de cette aubaine et bénéficient donc de ces migrations plus prévisibles que celles des cigognes ou des baleines au large des Malouines… Les prix ont une fâcheuse tendance à augmenter… Bizarre, bizarre… D'ailleurs, en fin d'année scolaire, alors que les cours sont censés se terminer le 30 juin, on nous annonce déjà ces vagues de départ avant que les prix n'enflent tout à coup le 24 juin ! Essayez de réserver un avion à cette période, c'est pire que de trouver un cinéma ouvert à Douala ! C'est mission impossible !!!
A moins de souhaiter quitter le Cameroun sur un cargo (il y a sans doute plus glamour), en voiture (mais vers où ? à l'Ouest, c'est le Nigéria, au Sud la Guinée Equatoriale et au Nord le Tchad, bref autant choisir entre la peste ou le choléra…), il est difficile d'éviter l'avion. Et bien pourtant, il existe quelques solutions… Partir pour un week end en dehors des vacances. Oui, un week end. C'est faisable, nous l'avons fait et c'est même tellement dépaysant, qu'il n'est pas nécessaire de partir plus de 2 ou 3 jours. Alors oui, il faut bien une petite dose de folie car on laisse les enfants sur place auprès de ses nounous (en espérant qu'il n'y aura pas d'émeutes) et on s'envole pour se ressourcer et vider, soit dit en passant, sa pauvre carte bleue dans les « shopping malls » de Baneasa pour rhabiller toute la famille. C'est quand même le comble du chic de faire ses courses en Roumanie, non ?
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